Oeuvrer pour l’AU professionnelle – analyse des impacts et besoins de l’AU pro à Bruxelles

Trouvez ci-dessous l’analyse de la FedeAU sur les impacts et potentiels de l’AU à Bruxelles, ainsi que les revendications principales du secteur.

« L’agriculture urbaine professionnelle (AU) apporte de nombreux bénéfices sociaux, environnementaux et économiques à la Région Bruxelles-Capitale. Elle a le potentiel d’impacter directement 10% des Bruxellois·es, à partir de moins d’1% du territoire régional.

Pour ce faire, l’AU a besoin d’être affirmée dans la vision à moyen et long terme de la Région Bruxelles-Capitale, et reconnue comme service d’intérêt général. Cela se traduit par une augmentation substantielle du budget régional alloué à l’AU, ainsi que par une politique affirmée de protection et d’augmentation des terres agricoles. De plus, les compétences d’agriculture, d’environnement, de climat et de santé doivent continuer à être rapprochées au sein d’un même cabinet ministériel. Le développement territorial doit aussi être davantage mis en lien avec ces compétences. »

La Fédération bruxelloise des professionnel.le.s de l’Agriculture Urbaine a récolté des données chiffrées sur les impacts de l’agriculture urbaine à Bruxelles, et ses bénéfices sociaux, environnementaux, alimentaires et économiques pour la capitale (données récoltées auprès de 55 projets d’agriculture urbaine situés dans la Région).

Nous sommes fier.ère.s de pouvoir dire que l’agriculture urbaine bénéficie aujourd’hui directement à au moins 85.000 Bruxellois.es chaque année (soit 7% de la population), alors qu’elle n’occupe que 0,3% du territoire bruxellois. Ce chiffre ne prend pas en compte les bénéfices environnementaux et climatiques, qui bénéficient indirectement à l’ensemble de la Région.

Notre analyse de ces données permet de mettre en lumière les bienfaits sociétaux remplis par l’AU professionnelle à Bruxelles, ainsi que les besoins du secteur pour lui permettre de subsister et continuer à déployer ses bienfaits. En effet, la stratégie Good Food donne un cap ambitieux, mais qui ne pourra devenir réalité sans un soutien financier et humain suffisant pour lui permettre d’opérationnaliser ses objectifs d’ici 2030.